mercredi 24 avril 2013

Mille raisons de pleurer, mais sourire.


Un maître de l'Orient vit un scorpion se noyer 
et décida de le tirer de l'eau et, lorsqu'il le fit,
 le scorpion le piqua.

Par l'effet de la douleur, 
le maître lâcha l'animal

qui, de nouveau, tomba à l'eau 
et allait se noyer. 


Le maître tenta de l'en tirer  

et l'animal le piqua encore.

Quelqu’un qui était en train d'observer
se rapprocha du maître et lui dit :
- Excusez-moi, mais vous êtes têtu !
Ne comprenez vous pas que,
 à chaque fois que vous tenteriez 
de le tirer de l'eau, il va vous piquer ?

Le maître répondit:
- La nature du scorpion est de piquer,
et cela ne va pas changer la mienne qui est d'aider.
Alors, à l'aide d'une feuille, 
le maître tira le scorpion de l'eau,
 lui sauva la vie, puis il continua sa route.

Moralité :
Ne change pas ta nature si quelqu'un te fait mal;
prends juste des précautions.
Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent. 
Quand la vie te présente mille raisons de pleurer,
montre-lui que tu as mille raisons pour sourire.
Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation. 
Parce que ta conscience est ce que tu es,
et ta réputation, c’est ce que les autres pensent de toi...
Et, ce que les autres pensent de toi..., c'est leur problème.

samedi 5 mars 2011

Le 5ème risque : le pire ?

En mars 2004 quelques associations déjà créées en France et soucieuses de la prise en charge des personnes âgées fragilisées, se sont retrouvées pour créer une Fédération qui a pris pour nom : Fédération Nationale des Associations de Personnes Agées en Etablissements et de leurs Familles (FNAPAEF)



1 - Historique de notre système de santé

En 1945 : création de 4 banches de la sécurité sociale : CNAM CNAV CNAF - CNAT - Puis assurance chômage

Un système assurantiel socialisé, obligatoire, universel, solidaire et collectif :
- financement par des cotisations salariés-employeurs puis complément par la fiscalité et les assurances complémentaires
- pas de recours sur succession
- des prestations suivant les besoins de chacun, quel que soit le revenu

Un système assistantiel pour les accidents de la vie

- Absence ou revenu insuffisant (RMI, RSA, AAH, APL, CMU, aide sociale départementale, pour cette dernière, obligation alimentaire des descendants, recours sur succession)
- Handicap, perte d’autonomie (aide aux gestes de la vie quotidienne, accessibilité à la vie sociale ) pour les moins de 60 ans la PCH pour les plus de 60 ans l’APA. Remarques : une même personne peut bénéficier à la fois de l’assurance maladie, la PCH, AAH - Discrimination par l’âge : moins de 60 ans = PCH, plus de 60 ans = APA
- Un financement de plus en plus à la charge des Départements : au fil du temps, on est passé de l’État Providence au Département Providence
PCH= Prestation de Compensation du Handicap
APA= Allocation Personnalisée pour l'Autonomie

2 - Quelques chiffres

Quelques chiffres actuels pour les plus de 60 ans :
Doublement dans les dix prochaines années du nombre des plus de 85 ans
Personnes en perte d’autonomie aujourd’hui : 7 % des plus de 60 ans
Dans les 10 prochaines années passage de 1,5 % de la population totale à 2 %
(1 100 000 à 1 190 000). La tendance est de + 1% par an jusqu’en 2040 avec une pointe en 2025

Maladies neurodégénératives (Alzheimer.. ) 12 % des personnes de plus de 70 ans actuellement - 1 sur 2 de plus de 85 ans
En 2010, 850 000 personnes et + 250 000 par an - doublement dans les 12 ans à venir. (Cette proportion semble contestée par les spécialistes de la santé qui revoit plutôt ces chiffres à la baisse - Personne ne peut dire actuellement dans quelle proportion cette maladie évoluera)

3 - Quelle situation en 2010 ?

Reste à charge et reste à vivre :
- Une évolution du «reste à charge» insoutenable pour les familles et les résidents (confirmation par le rapport de la cour des comptes) «reste à charge» pour le résident :
1 700 à 2 000 € par mois, soit 60 % du coût mensuel de l’établissement.
71 % des personnes âgées ont moins de 1 000 € par mois de ressources et 25 % moins de 650 € - Selon l’évolution actuelle il y aura un doublement tous les 12 ans du «reste à charge»
- Des effectifs professionnels très en deçà des besoins réels et des objectifs du PSGA (Plan de Solidarité Grand Age) qui évoluent entre 60, 80 et 100 personnels pour 100 résidents selon le degré de perte d’autonomie des personnes accueillies.
- Actuellement le ratio moyen en France est de 55 professionnels pour 100 résidents
En Suisse, Grande-Bretagne, Belgique : 80 à 110 professionnels pour 100 résidents - La situation de sous-effectif et l’accélération du handicap dans les établissements français conduisent à des situations de maltraitance institutionnelle.
- Un état chronique des sous-effectifs professionnels perturbe les relations résident-personnel-famille : souffrance des aidants professionnels - souffrance des résidents - souffrance des familles.

Actuellement la France consacre 1% du PIB = 15 à 20 milliards € par an dont 20% sont à la charge des familles. Dans les pays du nord c’est de l’ordre de 1,8 % à 2,5 % de PIB qui est consacré au financement de la perte d’autonomie.



http://www.tessolidaire.com/
http://www.cinquieme-risque.fr/tag/fnapaef/



jeudi 15 octobre 2009

Prioterre plutôt que propriétaire ?

L'ami François Aunis nous alerte.
Il a raison.

Il soutient Prioriterre.
Ce site mérite le détour http://www.prioriterre.org/blog/index.php

Son animateur principal sort un livre :


Pourquoi ne pas lire ce livre.
(à commander via : http://www.celeades.com/oscommerce/index.php
par téléphone : 04 50 67 17 54, ou chez le libraire...

Pour en reparler à l'occasion de retrouvailles?

samedi 30 mai 2009

Dialogue des images

Je veux voir un lien entre des images.
Des images à deux ailes.
Des images quasi symétriques.
Des images où l'ocre se glisse.
Mais surtout des images qui font lien entre nous.


Edmond courait après la vie avec de la couleur et des formes. L'image captée, ici, n'en est que le rappel. Il nous faudrait aller chercher, auprès de ceux qui l'aimaient, d'autres témoignages de cette quête. Cela nous permettrait de le retrouver et de retrouver un peu de nous-mêmes en portant le regard et sur ce qu'il traçait, y compris sa signature.


Fernand nous offre un papillon qui ne vole pas, mais fait mieux que voler : s'emparer du ciel. Il nous faudrait aller chercher les formes qu'il crée, dans ce qui est à voir, et à toucher aussi, et dans son atelier peut-être...



Pierrot croit qu'il ne fait que des copies! L'objet à deux ailes, deux têtes ou quatre pattes est un objet immobile qui transmet l'idée sensible du mobile. Il nous faudrait aller chercher des traces nouvelles de tout ce qui nous a fait et nous fait encore, dans cet univers de formes et de couleurs qui bougent et nous bougent.

mercredi 1 avril 2009

Nous existons!


Les souvenirs nous réjouissent.

Ils nous rappellent ce dont nous sommes faits.
Mais il y a mieux à vivre!
Partager le présent autant que le passé continue de nous construire.
Car nous ne sommes pas achevés.
Nous restons perpétuellement en cours d'éducation.

Lisons donc.
Et, pour commencer,
ce livre autobiographique de Daniel Zimmermann : Les morts du lundi
Nous nous y retrouverons sans peine.


Jp
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Les morts du lundi: Suivi de Federspiel le joueur de plume